Asakusa et Kappabashi-dori

Pour notre dernière journée à Tokyo, nous avions gardé le plus vieux temple de Tokyo (construit en 628), le Senso-ji dans le quartier d’Asakusa.

A peine sorti du métro, nous arrivons en vue de la première porte du temple – et aussi la plus célèbre à cause de son énorme lanterne : la porte Kaminari-mon. Déjà la foule se presse et une fois la porte franchie, la rue entre les deux portes menant au temple est une succession ininterrompue d’échoppes en tous genres (gâteaux, éventails, kimonos et yukatas, légion de maneki-neko, brioches fourrées, encens, souvenirs en pagaille…) et il est difficile d’avancer. Une fois la seconde porte atteinte, nous profitons d’une petite accalmie pour admirer ses trois lanternes. Ces dernières sont de belle taille mais un peu moins impressionnantes que celle de la Kaminari-mon. Une fois passée, nous replongeons dans la foule. Cette fois ce sont les stands de talismans et d’oracles qui bordent l’allée menant au temple, nous marchons au son des boîtes d’oracles que les gens secouent sans discontinuer ! Nous arrivons enfin aux pieds du temple, il ne nous reste plus qu’à monter un escalier et passer sous une dernière lanterne géante. Une fois à l’intérieur, il n’y a pas que la lanterne qui soit démesurée, le tronc pour les offrandes est le plus grand que nous ayons vu : environ 2 mètres par 3 mais cela permettait aux gens de lancer leurs pièces sans être juste devant ! Le décor est relativement sobre par rapport à d’autres temples mais le plafond peint est très beau. C’est aussi un des rares temples où on ne devions pas retirer nos chaussures.

Une fois le temple visité, nous ressortons et prenons le temps de regarder les boutiques avant de chercher de quoi nous sustenter. Après notre repas, nous avons poussé jusqu’au pont pour voir le Asahi hall plus par curiosité qu’autre chose, un building dessiné par Philippe Starck. Une première tour ressemble à une choppe de bière (doré avec les derniers étages blanc et en relief), le deuxième est censé être une flamme dorée mais il paraît que les tokyoïtes la surnomme la « crotte dorée »… A vrai dire nous étions plutôt d’accord avec eux !

Puis, nous piquons vers Kappabashi-dori, la rue des grossistes en ustensiles de cuisine, vaisselles, alimentation, etc. Tout ce qu’il vous faut pour monter votre petit resto ! Nous espérions y voir les fameux vendeurs de plats en résine que l’on voit dans quasiment toutes les devantures de restaurant japonais mais raté, nous n’en avons pas croisé un seul…

La fin de l’après-midi a été consacré à nos petits regrets et derniers achats. Ce soir les valises sont faites et bien pleines !

3 pensées sur “Asakusa et Kappabashi-dori

  1. Gérard

    Merci pour toutes ces journées, pour tous ces page de blog, pour ces souvenirs partagés.
    Je vous souhaite un bon retour des images plein la tête.
    A bientôt de vous voir.

    Bisous à vous deux

    Gérard

  2. TM

    Salut à vous les amoureux…des cartes postales . PFUUU…..

    Je viens seulement de bénéficier de la grâce de Père Gérard qui a daigné me transmettre, enfin, votre site/blog!!!
    J’te jure, depuis sa mise à la retraite, il n’a pas progressé avec l’outil informatique. Trop moderne pour lui sans doute : il utilisait encore mon ancienne adresse mail!!!!! Du coup, je n’ai rien suivi.
    Un conseil : donnez lui pas l’organisation de vos futures épousailles, sinon votre « oui » pour le « meilleur » risque de d’emblée de commencer avec « le pire ».

    Ceci étant, visiblement vous avez bien profité de ce voyage au pays du soleil levant, contrairement à ici où en se levant, le soleil n’est pas des plus nerveux.

    à bientôt et prenez soin de vous

    Thierry M.

Laisser un commentaire