Le bœuf de Kobe

Aaah le bœuf de Kobe!
Depuis le temps qu’on en entendait parler, on ne pouvait pas être si près et ne pas aller déguster la fameuse viande Wagyu 😋
Hier soir, après avoir rédigé l’article précédent nous avons donc chercher « The » restaurant à faire sur Kobe. Bien qu’apparemment Kyoto dispose également de très bons restaurants proposant du bœuf de Kobe, nous étions décidé de nous rendre dans la ville ayant donné le nom à ce fameux met.
Celui qui a retenu toute notre attention est le Misono. C’est simple : il proposait explicitement la viande Wagyu soigneusement sélectionnée, soit dans l’aloyau, soit dans le filet. Le menu avec légumes à la plancha de saison et une pièce de la mer ont fini par nous convaincre.
Question budget … ben on savait que ça serait pas donné… Mais bon, on est là pour se faire plaisir aussi !
Le tout était comment ça marche ? Doit-on réserver ? Combien de temps à l’avance ? On avait qu’un numéro de téléphone repéré sur leur site. On savait pas trop, alors bon, on s’est quitté en se donnant comme mission de demander de l’aide à l’accueil de l’auberge dès le lendemain matin.
C’est donc bien motivé qu’on s’est retrouvé le lendemain matin devant l’hôtesse pour lui demander de bien vouloir réserver pour nous trois une table au Misono de Kobe.
Argh ! Le restaurant n’ouvrant qu’à onze heure impossible de réserver depuis Kyoto! On va devoir y aller sans savoir si nous aurons une table… Vous sentez le suspens ?
Une fois arrivés sur Kobe le restaurant n’est pas trop dur à trouver, il n’est qu’à deux minutes à pieds de la gare. Au niveau 8 de l’immeuble, c’est un déjeuner qui promet de prendre de la hauteur. On est directement accueilli par un cuisinier qui nous place sur une longue table épousant la courbure de la tour, les fauteuils face à la baie vitrée nous laissant découvrir une vue unique sur Kobe.

On comprend que la personne qui nous a accueilli sera tout simplement notre cuisinier pour le déjeuner qui promet déjà d’être mémorable. On a choisit chacun un menu à la hauteur de notre appétit et de notre appétence à la chair, soit le menu avec Teppanyaki pour moi, menu sans pièce de la mer pour Fred et menu avec « seulement » 120g de viande pour Camille.


Le cuisinier entra alors en scène et exécuta avec la plus grande précision et délicatesse la cuisson des pièces de mer, des viandes et des légumes sous nos yeux. Il s’accommoda avec beaucoup de gentillesse à mes régulières photographies tout au long de la préparation, allant jusqu’à positionner sur la table les aliments pour les mettre en valeur. Expérience unique pour lui également, j’imagine, étant ses premiers invités français, très curieux et expressifs devant la maîtrise de son sujet.
Que dire de la noix de saint jacques de Camille, des légumes cuits à la plancha, des chips d’ail, du riz à l’ail préparés sur table et évidemment du morceau de Wagyu ? Une fois prête, ben c’est tout simplement divin ! On dirait du foie gras poilé comme dirait Camille, et c’est pas si loin de la vérité tellement c’est fondant dans la bouche. Pour accompagner le repas nous avons pris un umeshu glacé pour Frédérique, un umeshu soda pour Camille et un shochu pour ma part. Même le dessert était très bon : un petit morceau de cheesecake, un excellent morceau de melon et de la glace !! Et oui enfin ! Pour la première fois depuis notre arrivée au Japon je peux prendre un dessert sucré et de la glace en prime 😋 vanille et cassis. Parfait.


En résumé une expérience inoubliable pour nous trois. Un grand merci à notre cuisinier Yuji Hagiwara avec qui nous avons passé un très bon moment.

En sortant du restaurant nous avons fait une petite balade dans Kobe vers le quartier chinois Nankinmachi puis vers le port. Si le quartier chinois était très sympa à traverser avec ses multiples échoppes, restaurants de rue et animations diverses, le port quant à lui était sans grand intérêt car la majeur partie de ce qu’on a vu était en travaux ou caché par l’autoroute.

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Retour à Kyoto pour notre première visite d’un musée depuis notre arrivée au Japon ! Nous sommes allés au musée national de Kyoto dont la collection permanente n’était quasi pas accessible en raison d’une exposition sur Sakamoto Ryôma, le héros japonais moderne, instigateur de la restauration du pouvoir impérial et de la chute du Shogunat. Ce fût super intéressant à voir, notamment les sabres, armures et kimono du héros, les illustrations ainsi que d’une certaine façon toute sa correspondance, même si très peu était traduite en anglais et donc accessible pour nous… Nous regrettons aussi d’avoir vu peu d’objets de la collection permanente telle les laques, les textiles, etc. Par contre si vous attendiez des photos de l’expo, ben va falloir venir voir par vous-même !

Note : les photos du repas viendront, elles, demain après la synchronisation de l’appareil !

10 pensées sur “Le bœuf de Kobe

    • Gabriel MANCHE Auteur de l’article

      Je ne te promets pas d’en ramener un morceau, non pas que je sois persuadé que l’avion ne lui sierait guère, mais plutôt que je suis sûr qu’on l’aura mangé avant notre atterissage ! 🙂 Lol
      Bises à la tite famille

  1. manche maryse

    Tu nous as mis l’eau -pardon-le boeuf à la bouche, mon fils, donc si je résume bien la situation, vous vous en mettez plein les yeux…et plein le ventre, bref, presque tous les sens sont à la fête…les veinards….!!!!
    Allez, continuez bien les enfants,
    Gros bisous

    • Gabriel MANCHE Auteur de l’article

      Je dois dire qu’on s’est fait bien plaisir pour le coup, ca restera le boeuf de Kobe de notre voyage au Japon 🙂
      Bisous
      PS : pas de carte postale pour toi ? L’Ain serait plus mal déservie ? étrange 🙂

  2. Duchiron Francis

    Vous communiquez comment avec le cuisinier, vu le niveau des japonnais en anglais ?

    Cela nous donne faim !

    Bonne continuation

    PS : le courrier marche bien, reçu ta carte ce matin Frédérique

    • Gabriel MANCHE Auteur de l’article

      Les quelques mots d’anglais maîtrisés par le cuisinier et nous-même ont suffit à se comprendre ! faut dire qu’on parlait surtout la langue de la gastronomie, et là on était sur le même canal 🙂 Note : notre cuisinier connaissait tout de même deux mots de français : « merci beaucoup » avec un accent délicieux évidemment !

  3. manche maryse

    Une carte, mon fils chéri, non pas vu mais comme tu le dis si bien l’Ain est ravitaillé par les corbeaux….peu être avec un peu de chance…dans 3 mois !!!!!!
    Grooooos bisous

  4. manche maryse

    oh la faute !!!!! t, avions oublié le t de peu…t ‘ être….
    suis pas bien réveillée c’matin
    et en plus j’vais travailler, j’t’explique pas…..!!!
    Gros bisous

  5. Christine Grandvoinnet

    En lisant « du foie gras poilé », je me suis demandé à quoi ressemblait ce boeuf… A t’il tant de poils ?
    Sur internet : « Boeuf nourri à la bière, il est massé au Saké, et écoute les plus grands tubes de musique classique ».
    Et là je pense à mon frère Gérard à qui j’offre une côte de boeuf à son anniversaire. Il aurait aimé être avec vous à ce moment si délicieux…

    Allez-vous passer au compteur geiger avant de revenir en France ?

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